Je ne voulais pas trop parler de moi, mon cheminement, mais je viens de relre qques lignes de miss admin, lâches-toi, dis-tu le forum est là aussi pour ça, bon, je vais essayer, mais il aura peut-être une suite !!!

Pour moi, tout a vraiment commencé à Noël 1995, un peu avant mes 40 ans ! Je reviendrai sur les liens avec mon passé antérieur plus tard, car jeune ado, c'était déjà très présent .

Hiver 95/96, je pète les plombs, je ne me reconnais pas .Mère de 3 enfants, en couple, je rmets tout en question et me retrouve avec une brochure "comment divorcer" entre les mains ! Je me sens donc transformer, sur un nuage, un autre avenir s'ouvre devant moi ! C'est naturellement mon mari la cause de mon mal être ! Alors je me mets à aller vers d'autres hommes, plus jeunes, et c'est la passion, mais je commence à me détriore, à faire des surdoses médicamenteuses importantes, répétées, urgences, réa, etc.... période hyper cool, je découche, tout mon entourage s'inquiète, mais d'un autre co^té, psy et assistante sociale m'encouragent à divorcer, alors j'y crois !

25 juin 1995-25septembre 1996 Hospitalisation avec mon accord, d'urgence en clinique psy, réaction, je perds 14 kgs, je me vide et ne peux plus manger, mais divorce tjrs à l'ordre du jour alors que je suis une loque !

Je ressors, rentre à la maison, prends un appart où je vais passer une seule nuit mémorable, viol par 3 joueurs de rugby, 3ème mi-temps, je culpabilise et n'en parle à personne ! Je vis donc chez moi avec mon mari et mes enfants, témoins de cette déchéance, chambre à part, je sors beaucoup, rentre tard me retrouve dans des galères et à nouveau plusieurs TS et décembre 96 janvier 97, 2 mois en clinique psy !
Toujours le divorce, je perds pied, je ne sais plus où j'en suis, n'y comprend rien !

Retour à la maison, chambre à part, je continue mes délires, on m'encourage, il faut divorcer, pourquoi vous n'y arrivez pas, c'est ps normal, enfin c'est ce que j'en retiens . Le printemps arrive, l'éte, plusieurs TS naturellement, et puis septembre 97 à fin janvier 98 : 5 mois d'hospitalisation sans voir mes mômes, l'objectif : divorcer, me protéger de mon mari qui dit aux psy que je suis malade, mais on ne m'a jamais rien dit
traitement anti dépresseur et anxyolitique, c'est tout, et en avant !!!!!!

Janvier 98 Je sors du palais de justice : divorcée, je vois mon mari en pleurs, je rentre à la clinique, je suis félicitée, oui !

Et qques jours après j'essaie de me taillader les veines, je me fais de grosses brûlures de cigarettes sur les bras et mon état empire, plus qu'une loque, je pète vraiment les plombs, je veux sortir, ne supporte plus ^'être enfermée, je veux voir mes enfants, on ne veut pas me laisser sortir, c'est le papa de mes enfants qui signe la décharge et je rentre à la maison !

Alors là, loque incapable de faire quoi que ce soit, interdiction de revoir ma psy qui n'a rien compris, sans suivi jusqu'en juin où je vais en voir une nouvelle qui me suit actuellement !!!

Mais à cette date on ne m'avait jamais parlé d'une pseudo maladie, à croire que ça ne devait pas exister !Je suis rester plusieurs mois au plus bas, toucher le fond être une merde, culpabiliser, etc...

Naturelemment, pendant les mois d'hospi, j'avais craqué du fric, je payais des clopes aux autres, refaisais une garde robe allant à ma personne, la nouvelle Kate, etc... Mon mari a dû avoir recours à l'épicerie sociale pour nourrir les enfants etc...

Et naturellement toujours ts, surdoses médicamenteuses, pompiers, urgences etccc.....à l'leure actuelle, j'en suis à bientôt une trentaine, n'importe quoi ! mon pauvre cerveau !!!!!!!

Je vous raconterai la suite, un autre jour, c'est déjà beaucoup, et je veux passer une bonne journée,

Plus on touche le fond plus on remonte !!!

La vie mérite d'être vécue et on en sort toujours grandi !

A bientôt

Kate

Bonjour Kate

Mon mari m'a fait part de ton appel et je suis venue de suite sur le forum que j'ai délaissé ces derniers temps, car très occupé avec l'association dont je suis la présidente.

J'ai lu ton parcours qui m'a fait mal pour toi. Tu as beaucoup souffert et je t'assure que tu n'es pas responsable des évenements, il ne faut pas culpabiliser, je sais facile à dire mais autre que de le faire....tu m'as dit il n'y a pas longtemps que tu avais obtenu un RDV avec un spécialiste en juillet, surtout vas y car il peut t'apporter beaucoup.
Tu sais j'ai rencontré le dr Gay et il m'a fait un diagnostique du tonnerre et maintenant je comprends les événements de ma vie et mes agissements.
Depuis qu'il m'a mis sous lamictal 150mg je revis et c'est peu dire. Moi qui m'énerver pour un oui pour un non car je ne gérais pas mon stress, aujourd'hui, je me sens beaucoup plus résistante et les événements ont l'air de glisser sur moi, je ne te dis pas que je n'ai plus de ressenti, mais j'ai des galères à gérer et je les gère beaucoup mieux qu'avant.
J'espère donc qu'ils vont te trouver un traitement adequate et que tu vas t'en sortir. voici mon adresse mail si tu veux m'écrire plus souvent
ehrhart.chrystelle@free.fr

Bon courage et tiens bon

salut kate !!

ce que tu as vécu est très dur- le point positif : tu es toujours là pour en parler !!

apparemment, tu as enfin trouvé un psy qui te convient - comment te sens tu maintenant ? où en est ton couple ? ben oui : un divorce n'est pas obligatoirement définitif et d'après le peu que tu as dit de ton mari, il t'aime ainsi que les enfants et il assure autant qu'il le peut

je te souhaite beaucoup de courage et accroche toi surtout

une excellente journée pour toi - c'est vrai que ça fait mal de parler de certaines choses - mais ensuite, on se sent mieux

bisous

flora