Les activités "stressogènes".
Sous ce néologisme nous regroupons toutes les situations génératrices de stress, d'euphorie excessive, de stimulation
thymique forte. Quelques exemples:
- une fête (noce, banquet, carnaval....) ou l'atmosphère générale est débridée (musique, alcool, foule...) favorise la désinhibition et les comportements audacieux dans lesquels le bipolaire en phase hypomaniaque va exceller. "Quel boute en train"!
- une réunion de travail où l'on lance de grands projets, des challenges, des objectifs audacieux et pour lesquels le bipolaire en phase maniaque est tout désigné pour les conduire à bien. "Quel cadre dynamique"!
- une réunion associative à but humanitaire où l'on demande des bonnes volontés pour assumer telle ou telle tache. Le bipolaire sera systématiquement volontaire dans de multiples activités. "Quel dévouement"!
- un emploi du temps surchargé par de multiples sollicitations sociales, professionnelles, affectives, une absence de "prise de rendez-vous avec soi même". "Quel homme pressé"!
Tous ces types de situations favorisent le développement des phases maniaques ou hypomaniaques et "après le feu on récolte la cendre": la phase dépressive.
Des bipolaires, avec beaucoup d'expérience, arrivent à mettre en place ce qu'ils appellent des clignotants d'alarme. Ils savent que, s'ils se trouvent dans une situation stressogène typique, il y a risque de dérapage s'ils ne respectent pas ces clignotants (temps de parole supérieur aux autres, envie de prendre un deuxième verre de whisky, permission de minuit dépassée, plus d'un rendez-vous par jour....).
Évidement ces conseils ressemblent fort à une règle monastique et évoquent la morale stoïcienne qui n'est pas dans l'air du temps hédoniste. De nombreux malades ont cependant gagné ainsi, en visant le long terme, une vie plus sereine. Et le monastère vaut mieux que l'hôpital psychiatrique!
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Sous ce néologisme nous regroupons toutes les situations génératrices de stress, d'euphorie excessive, de stimulation
thymique forte. Quelques exemples:
- une fête (noce, banquet, carnaval....) ou l'atmosphère générale est débridée (musique, alcool, foule...) favorise la désinhibition et les comportements audacieux dans lesquels le bipolaire en phase hypomaniaque va exceller. "Quel boute en train"!
- une réunion de travail où l'on lance de grands projets, des challenges, des objectifs audacieux et pour lesquels le bipolaire en phase maniaque est tout désigné pour les conduire à bien. "Quel cadre dynamique"!
- une réunion associative à but humanitaire où l'on demande des bonnes volontés pour assumer telle ou telle tache. Le bipolaire sera systématiquement volontaire dans de multiples activités. "Quel dévouement"!
- un emploi du temps surchargé par de multiples sollicitations sociales, professionnelles, affectives, une absence de "prise de rendez-vous avec soi même". "Quel homme pressé"!
Tous ces types de situations favorisent le développement des phases maniaques ou hypomaniaques et "après le feu on récolte la cendre": la phase dépressive.
Des bipolaires, avec beaucoup d'expérience, arrivent à mettre en place ce qu'ils appellent des clignotants d'alarme. Ils savent que, s'ils se trouvent dans une situation stressogène typique, il y a risque de dérapage s'ils ne respectent pas ces clignotants (temps de parole supérieur aux autres, envie de prendre un deuxième verre de whisky, permission de minuit dépassée, plus d'un rendez-vous par jour....).
Évidement ces conseils ressemblent fort à une règle monastique et évoquent la morale stoïcienne qui n'est pas dans l'air du temps hédoniste. De nombreux malades ont cependant gagné ainsi, en visant le long terme, une vie plus sereine. Et le monastère vaut mieux que l'hôpital psychiatrique!
ARGOS 2001