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Nombre de messages : 180 Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Nouveauté article de presse Lun 30 Avr - 6:57 | |
| Un nouvel espoir pour guérir la dépression La dépression est, dans les pays industrialisés, une maladie très fréquente et souvent handicapante. Les traitements actuels, s'ils sont capables de soulager les symptômes de la majorité des patients, sont parfois inefficaces, et rarement capables de guérir complètement la maladie. Une équipe de l'Institut de pharmacologie moléculaire de Sophia Antipolis (CNRS/Université de Nice) vient de déterminer une nouvelle cible pour de futurs traitements : un gène dont l'inhibition annihile les symptômes dépressifs. Les premiers résultats de laboratoire montrent que des souris ne possédant pas ce gène se comportent naturellement comme si elles étaient traitées chroniquement par des antidépresseurs. Ces travaux paraissent dans la revue Nature Neurosciences du 09 septembre 2006. Deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, la dépression affecte, sous ses formes les plus sévères, entre 2 et 5% de la population des pays les plus développés. Les formes plus légères, quand à elles, peuvent toucher 20% de la population. De plus, 1 à 2% de la population sont affectés par une maladie dite bipolaire, la maniaco-dépression. Chez la plupart des malades, la dépression est causée par l'interaction entre une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux comme le stress ou les traumatismes émotionnels. La maladie est fréquente et le marché des antidépresseurs est immense (au moins 10 milliards d'euros par an). Néanmoins, si ces antidépresseurs améliorent l'état des patients dans environ 70% des cas, ils n'entraînent une rémission complète de la maladie que chez 30 à 40% d'entre eux. De plus, près d'un tiers des sujets traités résiste aux traitements existants. Cet état de fait oblige donc à envisager de nouveaux traitements, capables de prendre en compte les mécanismes de la dépression. Une équipe [1] de l'Institut de pharmacologie moléculaire de Sophia Antipolis (CNRS/Université de Nice), dirigée par Michel Lazdunski, vient de créer une lignée de souris génétiquement modifiée résistant totalement à la dépression, grâce à la suppression d'un gène correspondant à un canal ionique [2] présent dans toutes les régions du cerveau impliquées dans cette maladie. Ces souris se reproduisent, se nourrissent, grandissent et se comportent dans leurs activités de tous les jours comme des souris normales, mais lorsqu'elles sont soumises à une variété de stress qui entraîne un état proche de la dépression, elles y résistent remarquablement, comme des souris normales qui auraient été préalablement traitées par des antidépresseurs. Ce travail montre qu'on peut produire génétiquement une résistance à la dépression, et permet donc de désigner une cible nouvelle pour la recherche de nouveaux antidépresseurs qui, en inhibant ce canal, mimeraient ce qui se produit dans l'élimination génétique. Contacts : Chercheur Michel Lazdunski T 04 93 95 77 01 lazdunski@ipmc.cnrs.frPresse Isabelle Bauthian T 01 44 96 46 06 isabelle.bauthian@cnrs-dir.fr |
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MIKE
Nombre de messages : 14 Age : 36 Localisation : Alsace Date d'inscription : 15/04/2007
| Sujet: Re: Nouveauté article de presse Lun 30 Avr - 16:12 | |
| Bonjour!
Pour ma part la maladie s'est transmise génétiquement,mais c'est vrai que souvent les chocs émotionnels provoquent ou peuvent provoquer des désiquilibres,ou des maladies, comme les troubles bipolaires.
Bonne soirée! |
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